Pendant longtemps, les élus locaux ont souhaité disposer d’une police municipale. Cette police s’est déployée sur le territoire, elle revêt certaines particularités locales mais semble échapper aux élus locaux. Force est de constater la difficulté des collectivités à s’immiscer dans un domaine régalien.
- Des difficultés de recrutement partiellement évoquées
L’Association des Maires d’ile de France souligne une problématique qui se retrouve dès le recrutement, les concours sont prévus une fois tous les deux ans par les CIG. Les lauréats sont ensuite formés par le CNFPT pendant plus de quatre mois.
Au-delà de cette indisponibilité directe, l’article oublie d’évoquer une problématique qui se ressent sur l’ensemble de l’hexagone. Peu de candidats postulent aux offres des collectivités.
Bien souvent, le régime indemnitaire constitue la seule arme dont disposent les collectivités.
Par ailleurs, une fois les agents en poste, les collectivités subissent un turn-over important et rémunèrent un important volume d’heures supplémentaires.
- Une parution quelques jours après la fin de l’expérimentation des caméras-piéton
La gazette des communes évoque ce sujet à point nommé, quelques jours après la fin de l’expérimentation sur les caméras-piétons au sein de la police municipale.
L’AMIF a souhaité profiter du débat et de l’examen au parlement en espérant que le législateur envisage un horizon plus large sur le domaine de la police municipale.