La loi santé d’Agnès Buzyn a été votée le 26 mars dernier par les députés. Beaucoup d’attentes avaient été formulées autour de cette loi censée réformer le système de soins. Et pourtant, le “grand changement” attendu ne semble pas au rendez-vous.
Plusieurs mesures importantes ont tout de même été votées comme la fin du numerus clausus, la labellisation d’hôpitaux “de proximité”, etc.
Mais des questions restent en suspens : quid de la grande réforme du financement de l’hôpital public ? Outre la mention de la mise en place d’un financement adapté “non directement indexé sur leur activité” pour les hôpitaux de proximité, la T2A semble avoir encore de beaux jours devant elle. De même, une proposition visant à imposer un stage en “désert médical” pour les étudiants en médecine a été écartée par les députés. Enfin, la problématique de la dépendance demeure elle aussi dans le flou. Agnès Buzyn a annoncé une grande loi sur la dépendance à l’automne prochain. S’agissant de cette première loi, l’enjeu réside désormais dans son application.