Alors que le Grand débat national vient de débuter, certains acteurs locaux cherchent à avoir une emprise sur les discussions. C’est notamment le cas de l’Association des Petites Villes de France (APVF) qui explique avoir un rôle important à jouer.
Au-delà du rôle de facilitateur accordé aux maires, intervenant sur les plans organisationnel et matériel, l’APVF se sent légitime pour s’exprimer sur la fracture sociale et peser dans le débat des idées. Elle a d’ailleurs identifié des thèmes lui semblant prioritaires, comme celui des finances locales, pour lequel elle propose la création d’un fonds national de solidarité territoriale, alimenté par les Métropoles et l’Etat.
Néanmoins, il convient de se demander quelle est sa légitimité pour intervenir sur le débat des idées ? Le rôle des maires ne doit-il pas uniquement être de recueillir les doléances de manière neutre ?
Le Grand débat n’a pas pour vocation d’être récupéré par les élus locaux cherchant à faire remonter leurs revendications.
Ainsi, l’intervention de l’APVF pourrait être utile pour la bonne tenue du Grand débat national, mais elle doit cependant rester neutre.