Depuis le 1er janvier 2019, le département et la ville de Paris ne font qu’un. Initiée sous le précédent mandat, la réforme du statut de Paris a finalement été mise en œuvre avec un objectif affiché de simplification. En effet, les deux collectivités appliquaient leurs compétences respectives sur le même périmètre.
Cette fusion permettrait de simplifier l’administration de la ville, d’unifier certaines pratiques et d’approfondir le travail déjà engagé sur les compétences sociales (création de guichet unique).
Cette dernière s’inspire de toute évidence du modèle lyonnais, bien qu’il soit aujourd’hui difficile de tirer un réel bilan positif de la fusion de la métropole lyonnaise et du département. Les processus de fusion de ces dernières années n’ont pas nécessairement produit les résultats attendus, notamment sur le plan des Ressources Humaines. Les nouvelles grandes régions sont les premières concernées puisqu’elles subissent encore les contraintes liées aux territoires et cumulent les doublons, bien que des coûts financiers importants soient en jeu. Même si la fusion du département et de la ville de Paris n’entre pas dans ce contexte, il demeure important d’être vigilant quant aux ambitions affichées dans le cadre de fusion comme celle-ci.