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Les rémunérations progressent faiblement à l’hôpital
Les rémunérations progressent faiblement à l’hôpital
Mis à jour le
Les Echos
Les carrières dans les hôpitaux seraient peu attractives en partie à cause de la faible progression des rémunérations. De 1,1% dans la fonction publique d’Etat, 1% dans la fonction publique territoriale, cette progression n’était que de 0,3% dans la fonction publique hospitalière en 2017 (évolution du point d’indice comprise). Face au secteur privé qui applique des rémunérations de 3 à 4 % supérieures avec moins d’astreintes, difficile de retenir les professionnels de santé dans la sphère publique.
Augmenter les rémunérations dans les hôpitaux impliquerait une augmentation du budget de la sécurité sociale. Or, dans un objectif de maîtrise, la progression des dépenses pourrait être limitée à 2,3% en 2020, alors que naturellement, elle tendrait à 4,5%.
Persiste donc la question : « comment faire baisser les dépenses des hôpitaux ? ».
« Faut-il revaloriser les salaires des agents de la Fonction Publique Hospitalière ? ». Pour Angèle Mâlatre-Lansac (Directrice déléguée de l’institut Montaigne) et Frédéric Bizard (Président de l’institut de la Santé), il faudrait avant tout revenir sur le passage aux 35h. Une solution qui, au-delà d’une maîtrise des dépenses, impose une augmentation des ressources humaines, premier pôle de dépenses pour les hôpitaux.
Si le budget ne peut être augmenté, une première solution consisterait à le contraindre davantage avec une diminution de la part donnée aux établissements de santé et aux médicaments. Mais de nouvelles problématiques pourraient rapidement survenir. La seconde solution envisageable reste la réorganisation du fonctionnement global du milieu hospitalier.
Bien que le budget de la sécurité sociale soit déjà acté, la ministre de la santé, Agnès Buzyn, s’est engagée à rendre les carrières hospitalières plus attractives à travers un « plan hôpital », présenté dans quelques jours.