Le projet de loi Ecole de la confiance propose désormais une instruction obligatoire dès l’âge de 3 ans. Si les chiffres montrent que de manière générale 98,9% des enfants de 3 ans vont déjà à l’école, le pourcentage est pourtant plus faible pour l’Outre-mer (70%), la Corse (87%) ou Paris (93%). Les augmentations, variables d’une région à l’autre, auront tout de même des conséquences sur les budgets communaux. Mais seules les dépenses nouvelles, résultant de l’obligation d’instruction, feront l’objet de compensations de l’Etat.
Certains territoires pourraient toutefois bénéficier des retombées positives de cette réforme sur le plan de la scolarisation. Cela pourrait notamment être le cas en Outre-Mer, où les causes du faible niveau de scolarisation relèvent aujourd’hui du manque d’infrastructures et d’enseignants, surtout dans certaines zones isolées. De plus, l’outre-mer est confronté à un fort taux de natalité créant ainsi des pénuries de classes.
Cette réforme pourrait pousser les communes à financer davantage d’établissements scolaires et ainsi partiellement résorber les problèmes de scolarisation.