Si les tendances semblent similaires à celles des communes, nous observons des évolutions plus marquées pour les métropoles et communautés urbaines : la croissance de la masse salariale s’établit à environ + 3 % sur l’année 2019 en raison des transferts de compétences. C’est quasiment le double par rapport à la tendance nationale. Seule la période Covid l’a ralenti jusqu’à 1 % avant de la voir repartir à la hausse.
De façon prévisible, les ETP suivent la même tendance : des postes sont créés – dans des proportions raisonnables – pour supporter le transfert de compétences comme l’assainissement, l’eau et les déchets.
On observe cependant une forte diminution de l’évolution des ETP à partir de mai 2022. L’évolution des ETP devient même négative à partir d’août 2022. La masse salariale poursuit dans un premier temps une évolution similaire avant de repartir à la hausse sous l’effet de la valeur du point d’indice. Nous observons alors une décorrélation entre l’évolution des ETP et l’évolution de la masse salariale similaire à la situation des communes. Les ETP connaissent une chute spectaculaire entre janvier et mars 2023 pour s’établir à -1.84%.
Le coût unitaire est encore une fois piloté par le GVT très fort en raison du PPCR. Sa croissance ralentit et repart à la hausse avec les revalorisations du SMIC et des grilles de catégorie C. Le GVT et le coût unitaire connaissent une hausse de 3 % à la fin de l’année 2022.
L’effet Noria est toujours très faible, là aussi son impact est insuffisant pour compenser le GVT. À partir de 2021, l’effet Noria devient positif et participe donc à l’augmentation du coût unitaire sans doute pour maintenir des recrutements de catégories A malgré la pandémie.
L’effet Noria repart fortement à la baisse à partir de juillet 2022, corrélativement à la hausse du GVT et du coût unitaire, avant de repartir à la hausse à partir de janvier 2023.