Dans l’ensemble la variation de masse salariale est assez stable entre 2 et 3 %.
De 2017 à 2019, les ETP diminuent. La contractualisation avec l’Etat incite les régions à restreindre leurs recrutements.
La fusion des régions réhausse ponctuellement le GVT : les régimes indemnitaires sont nivelés vers le haut. Ce phénomène se superpose au PPCR, boostant encore le GVT qui se stabilise ensuite autour de 2%. Le GVT connaît ensuite une évolution à la hausse portée par la revalorisation de la valeur du point d’indice en juillet 2022.
De 2019 à 2020, l’évolution à la hausse des ETP traduit l’arrivée de compétences relatives au transport en provenance des départements.
L’impact Covid en 2020 est plus faible que pour le bloc communal. La part des personnels de catégorie C (dont les ETP sont fortement soumis à la crise sanitaire) est en effet ici plus faible.
Cette crise stoppe l’effet de la contractualisation avec l’Etat : les régions recrutent plus librement après la sortie de Covid, investies dans la relance économique et la reprise des projets locaux, infrastructures par exemple.
En 2022, les régions sont elles aussi confrontées aux difficultés globales de recrutement. Elles entrent même en concurrence. Disposant de marge de manœuvres financières plus importantes que d’autres structures, les régions font un effort d’attractivité sur les rémunérations proposées. Les nouvelles recrues sont mieux payées : l’effet Noria est positif, il réhausse le coût unitaire.
On observe toutefois un ralentissement important de la croissance des ETP à partir de juillet 2022. La variation des ETP devient même négative dès le mois de septembre 2022 puis se stabilise autour de -0.35% au début de l’année 2023. Cette baisse n’a toutefois pas de conséquence directe sur la masse salariale, portée par une forte croissance du coût unitaire.