Le PPCR explique le GVT élevé en 2019. Sa croissance se stabilise ensuite.
L’impact de la crise sanitaire est ici peu visible car les SDIS sont restés mobilisés pendant la pandémie.
En 2021, l’évolution des ETP est stable à 1.5 % quand l’augmentation de la masse salariale bondit au-dessus de 5 %.
En effet, d’importantes évolutions réglementaires changent la donne : l’indemnité de feu passe de 19 à 25 % (en 2020) et des personnels soignants de ces structures sont revalorisés. L’impact budgétaire est progressif sur 2020 puis 2021, le GVT évolue de 3.6 % à mi année, avec un effet noria négligeable.
En 2022, les ETP décélèrent mais les SDIS résistent mieux aux tensions du marché de l’emploi. D’une part ils sont moins concernés par la concurrence ; il n’y a pas les mêmes emplois dans le privé. Et d’autre part, ils embauchent peu de contractuels.
L’attractivité salariale est aussi traditionnellement supérieure aux collectivités, liée au statut de SPP notamment. Les SDIS semblent contenir l’évolution des ETP suite à ces revalorisations qui ont boosté la masse salariale ; généralement supérieure à 80 % des dépenses de fonctionnement.
On remarque l’impact spectaculaire de la revalorisation du point à partir de juillet. En effet, beaucoup d’éléments de paie sont concernés : 96 % de la rémunération y est indexée (autour de 85 % pour le reste de la fonction publique territoriale). L’évolution des ETP connaît une inversion de sa dynamique : décroissante pendant le premier semestre de l’année 2022, elle repart à la hausse en août. Le GVT se stabilise quant à lui sur une augmentation de 1,7 % au début de l’année 2023.