Un comité de suivi composé des organisations signataires et du ministre chargé de la santé, représenté par la DGOS et la DGCS, a été mis en place pour suivre l’exécution de l’accord et de chaque échéance fixée.
La signature des accords, qualifiée d’ »historique » par le premier ministre Jean Castex, n’a pourtant pas fait l’unanimité puisqu’au lendemain de la signature, des milliers de soignants ont manifesté leur mécontentement.
Des accords salariaux signés pour les praticiens et personnels non médicaux
Source originale :
Hospimedia
« La signature des accords salariaux sur le Ségur de la santé se veut « historique » »
Publié le 13/07/2020 • Par Thomas Quéguiner
Lundi 13 juillet 2020 ont été signés les accords salariaux avec les praticiens et les personnels non médicaux, venant clore le volet rémunération du Ségur de la santé.
Si les négociations pour le personnel médical étaient mal engagées, elles ont finalement abouti grâce à une nouvelle revalorisation de l’enveloppe accordée par le ministère des solidarités et de la santé.
Avec une revalorisation de la rémunération des praticiens hospitaliers, le Ségur de la santé tient sa promesse :
Les signataires de l’accord se sont par ailleurs réengagés à respecter la réglementation encadrant l’intérim, notamment concernant le plafonnement des rémunérations.
Promesse tenue également pour le personnel non médical, même si la revalorisation des rémunérations, initialement prévue en juillet 2020, ne sera appliquée qu’en septembre 2020 :
Cette revalorisation s’accompagnera d’une refonte du régime indemnitaire pour le rendre plus simple et plus lisible, avec pour date butoir le 1er janvier 2022.
Pour les internes et les étudiants des filières médicales et paramédicales, une enveloppe de 200 millions d’euros par an a été accordée pour revaloriser leurs indemnités.
Un comité de suivi composé des organisations signataires et du ministre chargé de la santé, représenté par la DGOS et la DGCS, a été mis en place pour suivre l’exécution de l’accord et de chaque échéance fixée.
La signature des accords, qualifiée d’ »historique » par le premier ministre Jean Castex, n’a pourtant pas fait l’unanimité puisqu’au lendemain de la signature, des milliers de soignants ont manifesté leur mécontentement.